mardi, septembre 11, 2007

9/11 War Of The Worlds

Je me rappelle très bien de ce 11 Septembre 2001. Dans les moindres détails. Les images reviennent nettes, je revois le film des événements, ce sentiment de peur, de rage, de désespoir. Ce sentiment d’impuissance face à des images qui dépassent ce que le cerveau humain peut accepter, et penser que quelque part dans ce monde, vivent des esprits suffisamment malades pour penser et planifier de pareils attentats. Je me rappelle très bien du coup de fil de ma sœur, j’étais sur la route du bureau, elle me disait de foutre CNN ou FOX dès mon arrivée, qu’un avion a percuté l’une des tours du WTC. Je me suis dit que ça devait être un hélico et qu’un accident de ce genre devait arriver un jour. Au bureau, il y avait les mêmes images sur tous les écrans, sur toutes les chaînes, tout le monde était silencieux, et avant même que je ne puisse demander ce qui se passe après mon classique "salut les tappettes", un deuxième avion percute la deuxième tour. C’était surréaliste, je me tenais la tête, le silence était entrecoupé de merde, de putain, de fait chier, c’était insupportable. C’était du Terrorisme. Aujourd’hui, je compile ce souvenir avec ce « Pourquoi ?» de Thierry Gilardi après le coup de boule de Zizou. Pourquoi tant de haine? Pourquoi en vouloir tant à l’humanité ? Pourquoi ce culte de la mort ? Et pourquoi le WTC, un melting-pot extraordinaire de couleurs, de confessions, d'opinions politiques et de classes sociales. Il ne s’agit plus de terrorisme, il s’agit d’une guerre que livre un monde à un autre, et le célèbre édito de J.M Colombani « Nous sommes tous Américains » que nous avons trouvé un peu mi-crétin mi-simpliste à l’époque se bonifie avec les années et prend aujourd’hui tout son sens. Nous avons face à nous un monde obscur dont la seule philosophie est la mort, dont le seul objectif est la mort, un monde qui évolue par la mort et dans la terreur. Aujourd'hui, l’Homme livre combat à la bête, un combat où l’homme est devenu au fil du temps aussi féroce que la bête, mais au moins il se bat avec les mêmes armes. La violence est devenue en nous, nous sommes devenus la bonne violence, la main du diable qui fait la nique aux fous de dieu. Chaque jour nous ramène son lot d’images qui nous persuadent que nous devons tuer ou être tués. J’avoue opter sans états d’âme pour la première option, je pense aussi que les américains ne devront plus être seuls en Iraq, même s’ils ont fait un nombre incalculable d’erreurs, comme je pense qu’Israël doit être soutenu par le monde libre face au Hamas, au Hezbollah et à ceux qui sont derrière. Il y va de la survie du monde que nous aimons contre un monde obscur où nous avons plus de chance de tomber sur un kamikaze que sur la copine parfaite.
Je garde aussi en souvenir la voix du père d’un ami dont on n’avait plus de nouvelles les heures qui ont suivis l’attaque, et dont la ponctualité méditerranéenne au boulot à sans doute sauvé la vie. Je repense encore cette journée. J’avais l’impression que les avions me percutaient la tête en même temps que les Twin Towers. Des images de mes visites au WTC me reviennent, des regards que j’ai croisés, des petites discussions, et j’aime à penser que ces visages ont survécu à l’attaque, même cet enfoiré de vendeur rital pas sympa pour un cent.
Désolé, je n’ai pas l’habitude d’exprimer des sentiments personnels dans mes posts, et si vous avez eu le courage d’aller jusqu’au bout de ce dernier, sachez que Joe Zawinul est mort. Encore un triste 11 Septembre. Mais si ça peut vous consoler, Britney Spears à raté son retour. C’est déjà ça de gagné.

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