mercredi, juillet 09, 2008

Comme si de rien n’était

Redde Caesari quae sunt Caesaris. Rendre à Carla ce qui appartient à Carla. Je dirais même rendre à Carla ce qui n’appartient pas à Sarko. J’ai donc écouté pour vous l’album de la présidente de la variété française sur carlabruni.com et je dois vous avouez que je suis sur le cul. Vous le savez déjà, j’ai bien aimé Quelqu’un m’a dit, j’ai adoré No promises. J’ai aimé la musique de Carla avant de détester la politique de Sarko. Peu importe, Comme si de rien n’était est un régal. Et je pèse mes mots. Une voix qui à pris de la maturité, plus mélodieuse, plus juste. Carla réinvente ose sa voix, ses textes, sa musique. Son album est une délicieuse somme d’accords et de notes en totale harmonie avec sa voix si originale, avouons-le. Même si rien n’est à jeter dans cet album, je retiens plus particulièrement L’amoureuse, une belles balade aux airs folk, Ma jeunesse, Notre grand amour est mort, qui rappelle son morceau Those Dancing Days are Gone de No Promises, avec le même son d’harmonica, comme si c'était la suite de la chanson. A noter aussi un exercice difficile auquel la présidente se livre non sans talent, You belong to me, une superbe balade à la Vonda Shepard, celle qui signe la B.O d’Ally Mc Beal pour celles et ceux dont le nom ne dit rien. Voila donc ce que je pense haut et fort du nouvel album de Carla. Inutile de vous dire que ce post n’est pas subventionné par l’Elysée, mais on peut définitivement aimer Carla et détester son mari, ce que je fais avec un malin plaisir d'ailleurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire