dimanche, décembre 28, 2008

Tropical Santa

Le fantôme du dernier noël bling-bling, les démons de Maltes et de Wolfeboro resurgissent pour Sarko qui à choisit le Txai, un hôtel de luxe situé sur l’une des plus belles plages brésiliennes pour passer Noël avec Carlita. Des vacances à l’œil (pour changer) puisque selon la presse brésilienne, Sarko squatte la villa du paternel de sa Carlita dans la partie resort du Txai. N’empêche que la cour du roi de France occupe une dizaine de bungalows à 800€ la nuit. Rien n’est trop beau pour le Noël du petit Nicolas qui à bien bossé et bien mérité son petit paradis isolé, tellement isolé qu’il a cru pouvoir s'affranchir des fashion règles de base et s'est ainsi fait gaulé en chemise fleurie et bermuda noir sur la plage. Des bourrelets à Wolfeboro au look touriste allemand au Brésil en passant par celui de commercial en incentive à Luxor, on est loin des abdos de Barack Obama sur la plage d’Hawaï. Y en qui sont taillé pour le poste de président, d’autres pas. Au même moment, en France, Claudie Haigneré, la french Sigourney Weaver, tentait de se suicider. Ça glace le sang quand on sait qu’elle aurait pu nous transformer l’ISS en Nostromo ou en Event Horizron. Pendant ce temps là, le modèle 271 des shoes made in Turquie envoyée sur Bush est en passe de devenir plus culte que le sac 2.55 de chez Chanel. Le fabriquant de chaussures turc Baydan explose ainsi son chiffre d’affaire avec 370000 commandes des it-shoes, contre à peine 15000 par an avant le buzz marketing interplanétaire "lancé" en irak. Une "Shoes" est sure, Baydan n’aura pas à licencier comme Chanel. Vivement que Karl Lagerfeld ou Caroline Christiansson balancent des Babies Bicolores Chanel sur Carla Bruni ou Carine Roitfeld pour un buzz qui relancera le fleuron du luxe français. Le prochain post sera surement pour l’année prochaine, je vous souhaite donc une fashion nouvelle année mes poules de luxe.

mardi, décembre 16, 2008

Bringing sexy back

En France, il existe une diplomatie beaucoup plus efficace que celle du Quai d’Orsay. C’est la diplomatie du foot. Les fins diplomates de l'Olympique de Marseille ont remporté une brillante victoire sur l’oppression policière espagnole et ont pu libérer leur plus célèbre supporter, Santos Mirasierra rapatrié en jet privé affrété par l’OM et reçu tel un héro qui avait défendu l’honneur du club et porté très haut les coups et les insultes en terre madrilène. L’injustice est donc réparée et l’honneur des beaufs du foot est sauf. Où va le monde si un honnête supporter ne peut plus se payer le plaisir de bastonner un flic dans les gradins sans risquer la prison. Tout est bien qui finit bien, l’OM à libéré son bisounours bastonneur et les ultras pourront être fiers de ce fait d’arme digne des chevaliers du ballon rond. La diplomatie française aurait mieux fait de faire appel aux supporters du club phocéen pour libérer Ingrid Betancourt en quelques jours et nous épargner des années de cassecouillage médiatique. En tous cas un footeux est beaucoup plus futé que Bernard Kouchner qui lui aura mis 60 ans pour comprendre que du côté du Quai d’Orsay, diplomatie et droits de l’homme ne font pas bon ménage. De toutes les façons, les droits de l’homme en France, c’est Ingrid qui s’en occupe maintenant. Elle s’improvise voyagiste pour chaque ex-FARC qui libère un otage et se rend. L’idée étant de lui obtenir ensuite un statut de réfugié politique en France et un petit coup de pouce pour redémarrer dans la vie, 340000€. C’est peut-être rien pour vous mais c’est grand-chose pour ces ex-guérilléros. Il faut avouer qu’Ingrid fait preuve d’innovation en matière des droits de l'Homme parce que n’importe quel preneur d’otages dans le monde, même s’il se rend, passera le restant de ses jours à l’ombre. Grâce à Ingrid et à la bonne volonté de sa douce France, un ex-preneur d’otages pourra voyager gratos vers la France, avoir un statut de réfugié, et hériter d’une jolie cagnotte de presque un demi million d’euros. Un autre excité dont je ne suis pas sûr qu’il pourra se tirer aussi facilement qu’un ultra de l’OM ou ex-guérilléro des FARC, c’est le "journaliste" irakien qui à n’a rien trouvé de mieux à faire que de balancer ses pompes à la gueule de G.W Bush. Même si personnellement, je ne peux pas dire que je suis un admirateur de Bush, je trouve néanmoins que cet attentat à la godasse est un acte honteux et d’une extrême de goujaterie. Et puis ça aurait été franchement plus drôle de balancer des ba'bush. Le lanceur de chaussures ne doit en tous cas pas être à la fête en ce moment. Ni même les membres du secret service d’ailleurs, qui vont surement manger quelques bons coups de godasses. Pendant ce temps là, des fous de dieu sont allés faire un tour au Printemps. Une chose est sûre, ce n’était pas pour acheter Guitar Hero. Moi je sais ce que je vais demander au Père Noël, et c'est pas vraiment la guitare.

lundi, décembre 08, 2008

Thanksgiving

Politiquement, il est désormais clair que l’année 2008 se place sous le signe de la dinde politique. Alors que le Parti Socialiste se prend une sacré bouffée de chaleur avec ses querelles de ménopausées, Sarko s’occupe d’administrer un traitement hormonal à l’économie française. Le bon plan Sarko pour la relance n’est finalement qu’une farce de plus de celui qui se voulait le président du pouvoir d’achat et de la relance. Les ménages n’auront rien, au mieux ils pourront s’endetter ou recevoir l’aumône pour les plus pauvres. La presque totalité des 26MD€ ne profitera qu’au capital. Après avoir crée la plus gigantesque société écran au capital de 360 MD€, Sarko se lance dans les fonds souverains avec 26MD€. Ce qui est dingue, c’est que le gouvernement français n’a toujours pas pigé les tenants et les aboutissants de la crise en France, il lui fallait donc commencer par doper l’économie pour créer les conditions de la crise américaine juste pour comprendre et trouver des repères. Il fallait y penser. Mais ce plan aura au moins permis de créer un job pour Patrick Devedjian, propulsé Ministre chargé de la relance. Un choix aussi hasardeux que le plan lui même quand on sait que Sarko déclarait pendant la campagne présidentielle "Devedjian, il casse tout ce qu’il touche". Sauf que là c’est un casse de 26MD€ que Devedjian risque de faire. De l’argent qui sera claqué pour rien. Les français auraient au moins pu s’en servir pour une prime à la casse-toi-pauv’-con, un parachute bling-bling qui les aurait débarrassé de Sarkozy. Pendant ce temps là, Rachida Dati veut débarrasser la France de la petite racaille de 12 ans alors qu’Ingrid Betancourt joue à la passeuse de guérilleros repentis vers le doux pays à sa mère. De cette dinde sauvage, la France ne finira pas d’en bouffer. Heureusement que la politique américaine continue à nous faire marrer puisque le Washington Post nous fait cadeau d’une photo publié sur le facebook de Jon Favreau, le speechwriter d’Obama, et sur laquelle on le voit tripoter lors d’une soirée un poster en carton d’Hillary Clinton, nommée récemment Secrétaire d’Etat. Pouêt-Pouêt.