mardi, mars 24, 2009

Spring Break

Deux semaines après son voyage officiel au Mexique, la polémique sur la petite escapade privée de Sarko et Carla continue d’enfler. Mais c’est maintenant une tradition, les vacances ou les petites virées lors des visites officielles "exotiques" du couple présidentiel sont devenues des rendez-vous incontournables du bling-bling. Au Mexique, Sarko et Carla se sont accordés un séjour privé de deux jours au Tamarindo Beach and Golf Resort, un petit coin de rêve sur le pacifique. Au menu plage privée et villa de grand luxe dans un complexe propriété d'un milliardaire mexicain, Roberto Hernandez Ramirez, PDG de la banque Banamex et membre du Conseil d'administration de Citigroup, un minimum pour faire partie du club des amis de Sarko. Mais le plus intéressant dans tout ça c’est que Roberto Hernandez Ramirez est soupçonné de narco-trafic et de blanchiment d’argent. Narco invite Sarko. On ne sait pas si Sarko et Carla ont eu droit à une soirée "blanche" mais la république est en plein Miami Vice. L’Elysée avait au début déclaré que le couple présidentiel avait effectué son séjour privé à l'invitation du président Felipe Calderon (suivez mon regard contribuables mes amours : cette escapade ne vous a pas coûté une thune), Mais la version de l’Elysée n’a pas tenu debout une seule seconde puisqu’immédiatement démentie par la présidence mexicaine qui affirmait que les Sarkozy avaient été les invités de "chefs d’entreprises". Il est incroyable ce Sarko, il a des amis milliardaires chefs d’entreprises dans les quatre coins du monde. Mais Sarko en a marre qu’on le fasse chier avec ça, c’est ce qu’il avait confié en petit comité sur le chemin du retour : "J'en ai marre qu'on m'emmerde avec ça … Mais de toute façon, chaque fois que je me déplace, il y a une polémique. Quand une vedette du show-biz ou un joueur de foot descend dans un palace, on ne fait pas autant d'histoires. Peut-être que si je descendais dans un Ibis, tout le monde serait content?". Pas con, dans un Ibis il pourra avoir le séjour de Carla à moitié prix. Sarko n’est peut-être pas une star du show-biz mais il assure le spectacle à chaque voyage, et on le voit mal opter pour un forfait week-end à moins de 50000€. Cette escapade n’a pas manqué de pousser Fillon à la déconne puisqu’il avait déclaré que "Si à 50 ans, on ne séjourne pas dans des résidences de luxe, c'est qu'on a raté sa vie." Courage Sarko, c’est bientôt les vacances d’été. Il ira probablement à Madagascar où Andry Rajoelina, le nouveau président Dj aura surement le plaisir de mixer du Carla et de faire découvrir à Sarko le nightclub d’où est parti son mouvement de grands penseurs. En même temps ce type, il faudra pas lui demander d’avoir des idées non plus, son vrai boulot c'est Dj, un milieu où on ne fait pas forcement des études poussés et où on lit rarement autre chose que des pochettes d’albums. Sarko pourra lui faire plaisir et nommer David Guetta au poste d’ambassadeur à Antananarivo. Afrique toujours où le pape partait sévèrement en couilles lors de son spring break sur le continent noir. Et autant vous dire qu’il n’avait pas prévu de stock de Durex dans ses bagages. Pendant ce temps là, Ingrid Betancourt, la sainte-patronne des otages demandait le divorce. Amer, son futur ex-mari, Juan Carlos Lecompte, veut utiliser les révélations des trois américains qui étaient détenus avec Ingrid pour lui pourrir la vie, d’autant plus que ces derniers affirment que l’amante religieuse couchait avec Luis Eladio Perez, ex-sénateur colombien libéré quelques mois avant Ingrid. Une version depuis confirmée par la femme du sénateur. Courage Lecompte, tu n’es plus bon mais tu devrais méditer les paroles de Noël Saez, ancien Consul de France à Bogota qui confiait qu’Ingrid n’est qu’une "ingrate et une snob qui se sert des gens et les jette à la poubelle après les avoir utilisés". L’histoire retiendra qu’Ingrid est une garce, mais sois cool avec elle avec Juan Carlos, c’est une femme libérée, tu sais c’est pas si facile.

samedi, mars 14, 2009

PREDATOR

“The most disgusting human being I've ever encountered”. C’est dans ces termes que l’américain Keith Stansell, ex-otage des Farc présentait la sacro-sainte Ingrid Betancourt lors d’une interview à l’occasion de la sortie de Out of Captivity : Surviving 1,967 Days in the Colombian Jungle, un livre co-signé avec ses anciens copains d’infortune Marc Gonsalves et Tom Howes, trois américains, membres du renseignement militaire américain qui étaient otages des Farc depuis 2003 suite au crash de leur avion dans la jungle colombienne. Pour se faire définir par un barbouze d’être "le plus abject jamais rencontré", il faut vraiment être une grosse salope. Dans leur livre, les ex-otages qui avaient été libérés avec Ingrid multiplient les exemples d’égoïsme, d’arrogance et de manipulations dont Ingrid avait fait preuve, elle qui avait réussi à garder sa radio mais qui avait refusé de partager les informations et les messages des familles qu’elle captait. En même temps je comprends qu’elle veuille cacher les flops à répétition de Sarko et de son french Doc pour la libérer, ça aurait fait marrer tout les autres prisonniers. Dans ce livre, on découvre aussi qu’Ingrid chouravait de la nourriture et gardait pour elle les livres qui étaient disponibles dans le camp. Celle qui se prenait pour la princesse du camp selon Keith Stansell se la jouait sainte à sa libération mais n’avait visiblement pas l’esprit de partage de Jésus, ni son don de multiplication du pain. Plus grave, les trois otages américains racontent même qu’Ingrid avait envoyé un message au chef du camp rapportant qu’ils étaient des agents de la CIA et demandant leur transfert dans un autre camp. Comme à Koh lanta, Ingrid cherchait surement l’immunité. A ce jour, il n’y a eu aucune réaction à ce livre de la part d’Ingrid ou de son clan marketing. Mais cette histoire doit bien les emmerder surtout que Clara Rojas, ex-otage et ex-directrice de campagne d’Ingrid est sur le point de sortir un livre qui selon son éditrice, confirmerait les accusations des américains. Il faut dire que depuis Octobre dernier, Ingrid Betancourt est entrée en clandestinité, un peu comme les Farc. On la dit isolée aux Seychelles pour écrire un livre sur ses années jungle. La sainte vierge des otages n’a jusqu’à présent pas trouvé d’éditeur vu qu’elle demande 1 million €. Un peu cher pour une histoire de salope, et c’est autre chose que du Lipstick Jungle.